Lexique Archéologique
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A
Anastylose (n.f) : c’est un terme archéologique qui désigne la reconstruction d’un monument en ruine à partir d’éléments d’origine et en se rapprochant le maximum possible de son architecture initiale.
C
Calcéologie (n.f) : c’est l’étude des chaussures.
Caldarium (n.f) : C’est une partie des thermes de la Rome antique. C’est là que les Romains pouvaient prendre des bains chauds, alimentés par un système d’hypocauste. Un labrum était disposé dans la pièce pour que le baigneur puisse se rafraîchir.
Camée (n.m) : c’est une pierre gravée en relief. (Contraire de l’intaille)
Cénotaphe (n.m) : Monument funéraire élevé à la mémoire d’une personne, ou d’un groupe de personnes, ayant la forme d’un tombeau, mais qui ne contient pas de corps. Il peut s’agir d’une tombe dont le corps a été déplacé. Un monument aux morts peut être un cénotaphe.
Chablis (n.m) : au sens littéral, un chablis est un arbre déraciné par un élément naturel, mais dont les racines restent accrochées au sol (donc il continue à vivre). Dans le cas de l’archéologie, un chablis est une fosse créée par le déracinement de l’arbre. D’anciens chablis sur des sites peuvent fortement perturber la lecture de structures. Au décapage, ils sont souvent pris pour des structures créées par l’homme (anthropique). La partie déracinée va donc brasser, mélanger puis se remplir de terres. Cela perturbe les lectures de structures, de couches stratigraphiques et créer des fosses.
Chamotte (n.f) : c’est un type de dégraissant. Elle est obtenue à partir de tessons de céramiques broyées. Rendue sous forme de poudre, cette chamotte est ajoutée à l’argile pour mieux la travailler.
Cippe (n.m) : c’est un marqueur de tombe sous forme de colonne.
Contrescarpe (n.f) : parallèle à l’escarpe, elle vient fermer les douves ou le fossé. (cf. escape dans ce lexique archéologique)
D
Dégraissant (n.m) : ce sont des éléments présents dans l’argile naturellement sous la forme d’inclusions non plastiques (donc issu des minéraux qui sont apparus dans l’argile lors de l’érosion). Dans l’argile il y a forcément des dégraissants naturels (Quartz, Micas, Calcite, etc.). Mais on peut parfois être amené à en ajouter (comme la chamotte ici). S’il y a trop de dégraissants, l’argile est trop maigre. Il faut donc la délayer dans des bacs de décantation afin que l’argile soit filtrée. À l’inverse, lorsque l’argile n’en a pas assez, elle est trop grasse, il faut donc en remettre.
E
Enfeu (n.m) : du latin « inféoder », signifiant « enterre », il s’agit d’une niche funéraire pratiquée dans un mur pour abriter un tombeau.
Escarpe (n.f) : c’est une maçonnerie, ou un talus de terre, qui a délimité le fossé ou la douve du côté de la place forte. Étymologiquement, « escarpe » signifie « le pied de la muraille, du rempart ». (cf. contrescarpe dans ce lexique archéologique)
I
Iconoclasme (n.m) : C’est la destruction volontaire d’images, c’est-à-dire de représentations religieuses. Cette destruction est généralement religieuse et/ou politique. Ce courant de pensée cherche à rejeter la vénération adressée aux représentations du divin.
Intaille (n.f) : c’est une pierre dure et fine gravée en creux qui peut être présentée seule ou montée en bague ou sur une parure. (Contraire de camée)
H
Hypocauste (n.m) : C’est un système de chauffage par le sol. L’hypocauste est constitué de palettes formées le plus souvent par un assemblage de briques laissant un espace pour la circulation de l’air chaud.
L
Labrum (n.m) : c’est un grand bassin fermé par une lèvre. Ça ressemble à une grande vasque.
N
Noria (n.f) : c’est une machine hydraulique. En utilisant l’énergie produite par le courant, la noria permet d’élever l’eau afin d’irriguer des cultures agricoles ou d’alimenter des aqueducs. Elle est inventée en Grèce entre le IIIe siècle et le IIe siècle avant notre ère pour ensuite être reprise en 300 après J.-C. Par les Romains. Ils remplacent les compartiments en bois par des pots en céramiques. Le système est ensuite repris dans de nombreux pays d’orient.
O
Oppidum (n.m) : c’est une vaste agglomération fortifiée. On dit Oppida au pluriel.
P
PCR (n.m.) : Projets collectifs de recherches. L’objectif est de réunir et analyser de la documentation sur une période ou une thématique pour élaborer des synthèses. L’archéologie programmée s’inscrit dedans.
Protomé (n.m) : C’est une sculpture ou une peinture dont uniquement le buste (pour un humain), ou la partie antérieure (pour un animal), a été représenté.
Pulvérin (n.m) : c’est une pauvre noire très fine qui sert à amorcer des armes à feu avant l’invention de la cartouche. Le récipient qui contient cette poudre s’appelle également le pulvérin. Il se distingue de la poire à poudre puisque ce dernier est pour la poudre plus épaisse.
S
Scorie (n.f) : proviens de la fonte de métaux et de minerais (métallurgique, verre, etc.). C’est en soi un déchet. La découverte de scorie témoigne des travaux réalisés par les hommes et des matériaux employés par ces derniers.
T
Taphonomie (n.f) : C’est l’étude, en paléontologie et en archéologie, de tous les processus qui interviennent de la mort d’un organisme vivant jusqu’à sa découverte par les spécialistes. Elle est aussi appelée « science des lois de l’enfouissement ».
Tracéologie (n.f) : C’est l’étude des traces d’usure sur les objets archéologiques. Cette étude peut être réalisée sur les outils, les parures ou encore les vêtements, sur tous les récipients (céramique, sigillée, etc.). Pour déterminer cette usure, la tracéologie va se baser sur l’expérimentation.
Téménos (n.m) : c’est le terrain sacré découpé du reste du sol destiné au culte d’une divinité. Cet espace va donc constituer un sanctuaire. La délimitation peut prendre différentes formes : mur (péribole), bornes (horoscope), clôture.
Transect (n.m) : Cela correspond à une ligne que l’on trace entre deux points géographiques pour étudier l’évolution d’un lieu. Cette approche permet de comprendre l’aménagement, l’usage et l’organisation des paysages.
Toichographologie (n.f) : c’est une discipline de l’archéologie dédiée à l’étude des peintures murales, particulièrement pour la période antique. Le spécialiste s’appelle le « toichographologue ».
J’espère que ce lexique archéologique aura pu vous aider. Son objectif est également d’être participatif. Si un mot n’y est pas, n’hésitez pas à me laisser un commentaire ou à m’envoyer un message, je le rajouterai.
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